Critique littéraire - Mémé dans les orties (Aurélie Valognes)

Résumé : 
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre - certains diraient : seul, aigri, méchant -, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur. Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur !

Auteur : Aurélie Valogne
Titre : Mémé dans les orties
 Éditeur : Livre de poche

EAN : 9782253087304
224 pages - parut en mai 2015

Prix : 7,10 €

Genre : Littérature française ; feel-good book

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MON AVIS : 

Aurélie Valogne signe ici son premier roman, auto-édité, qui a rencontré son public rapidement. Fort de son succès, ce livre fut repéré par Michel Lafon, qui le republie. Depuis sa sortie, Aurélie Valogne tient la tête d'affiche avec Mémé dans les orties. 

Pour ma part, je n'ai malheureusement pas été autant emballée... 

Un bon filon
Ferdinand Brun est un personnage a succès assuré : son âge avancé, son absence de remords, son je-m'en-foutisme de la vie, et surtout, son sale caractère, qui en ont fait l'ennemi public numéro un de sa résidence. Toutes les vieilles commères l'ont dans leur ligne de mire, avec à leur tête, Mme Suarez, la concierge, qui le déteste de toutes ses tripes. 

Le seul être que Ferdinand aime, c'est sa chienne Daisy. Alors, quand celle-ci disparaît, le voilà qui n'a plus rien qui le retient à la vie. Pas même sa fille Marion, et son petit-fils Alexandre, tous deux ayant élu domicile à Singapour, loin de lui.
Un feel-good book...
Ce livre entre dans cette catégorie, pour sûr : Mémé dans les orties fait rire, il est rafraîchissant, et surtout, il finit bien. Tout le combo y est. Néanmoins, je n'ai pas trop accroché. Je pense que c'est principalement parce que Ferdinand m'a, les deux-tiers du temps, beaucoup exaspéré. On va dire que j'ai commencé à vraiment entrer dans l'histoire quand la petite Juliette, enfant précoce, entre comme une tornade dans sa cuisine et s'invite dans sa vie. Cette petite fut plus rafraîchissante que tous les autres personnages de ce roman, très... arrêtés. Pas toujours en nuances. J'ai trouvé que chacun était un cliché vivant d'une tare humaine. Tout y est : la stupidité, les commérage, la colère, la vengeance, les vieux croulants, les blablatage de la vieillesse... 

En conclusion
Aurélie Valogne, notre auteur, a une plume efficace. Elle écrit vraiment bien, et son style direct a fait ses preuves. Un roman qui a trouvé son public, mais qui ne m'a pas convaincu...